Safa, Tunis, 1983
Dans Soleil et Ciment, les textes de Nafla Dhahab éclairent à coup de métaphores les contrastes qui caractérisent sa société, en accentuant les différences entre les classes sociales et par conséquent les individus. Quelques textes rappellent les techniques de l’écriture cinématographique : Un samedi en ville , Soleil et Ciment , La photo à un dinar , Tempête dans le quartier et La ville coule, où l’auteur utilise les flashbacks et suit ses personnages telle une caméra, en accentuant les contrastes de manière à les dénoncer. Dans d’autres nouvelles, elle dénonce la bureaucratie qui fait revenir un vieil homme retraité, trois fois de suite, pour se retrouver sans dossier : L’espoir se cogne aux portes. Dans La lettre n’est pas arrivée, l’auteur relate l’impossibilité pour une femme de trouver un travail décent.